Bientôt un radar nouvelle génération au carrefour de l'Ermitage entre Saint-Germain et Le Pecq
Une première dans les Yvelines. Le radar automatique nouvelle génération en cours d'installation à la frontière de Saint-Germain-en-Laye et du Pecq, sur la N 13, sera fixé... au sommet d'un mât ! Ce sera le deuxième appareil de ce type en France.Le premier est implanté dans une rue de Paris [cf ci-contre]. Ce système doit considérablement réduire les risques de détérioration qui menacent les cabines classiques, posées au ras du sol.
L'engin dernier cri sera planté à l'entrée de la ville du Pecq peu avant la rue du Général-Leclerc dans le sens province-Paris dans une zone limitée à 50 km/h. A cet endroit, le trafic moyen journalier avoisine les 55 000 véhicules. « Il s'agit d'un carrefour particulièrement dangereux puisque la bretelle de Saint-Germain-en-Laye rejoint la N 13 à cette intersection, souligne Alain Gournac, le sénateur-maire UMP du Pecq. Les véhicules roulent très souvent à vive allure, les automobilistes s'imaginent être sur une autoroute alors qu'ils sont en agglomération. Du coup des accidents s'y produisent régulièrement. »
« Perchée sur un mât à trois mètres de hauteur »
Cette machine ne devrait pas être vandalisée comme celle de Rolleboise et de Mantes-la-Ville où les cabines fixées sur le bas-côté de la chaussée ont été volontairement abîmées ces derniers mois. Le plus souvent l'appareil est incendié ou les vitres sont endommagées afin d'interrompre son fonctionnement. Ces radars de nouvelle génération devraient être inviolables. « En plaçant le boîtier hors de portée des malfaiteurs, le risque de destruction est fortement réduit, indique-t-on à Direction départementale de l'équipement et de l'agriculture (DDEA). La petite cabine sera perchée sur un mât à trois mètres de hauteur. »
Pour l'heure ni le pylône ni l'engin n'ont encore été mis en place. Seuls les travaux préparatoires, notamment les câblages d'alimentation électrique et les fondations en béton, ont été réalisés. La date de mise en service n'est pas encore définie. Les services de la sécurité routière doivent obtenir une homologation avant de l'implanter. « Si le premier radar sur mât a été posé dans une rue de Paris, celui-ci sera en bordure d'une voie rapide, indique un technicien. Il faut donc tester la résistance du pylône car si un véhicule le percute, le choc pourrait entraîner la chute de la cabine. »
Source : Le Parisien du 17 septembre