Les déficits? C'est la droite

Publié le par Parti Socialiste de Saint-Germain-en-Laye

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Les données de la comptabilité nationale montrent clairement que les déficits publics les plus importants se situent sous des gouvernements de droite. Seul le gouvernement de Lionel Jospin est parvenu à faire passer les déficits publics sous la barre des 2% du PIB.

Au cours de la période précédente, entre 1993 et 1997 sous les gouvernements d'Edouard Balladur et d'Alain Juppé, les déficits dépassaient largement la limite des 3% du PIB fixée lors du traité de Maastricht. Depuis 2007 et l’élection de Nicolas Sarkozy, le déficit public explose, passant de 2,7% à 7,5% du PIB. Rien qu’en un an, il a augmenté de plus de quatre points!

La crise ne peut à elle seule expliquer cette explosion.

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Depuis 2003 et le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, la dette publique ne cesse de se creuser. Un nouveau palier a été franchi en 2007 avec l’élection de Nicolas Sarkozy et la mise en œuvre de nouvelles mesures fiscales, injustes et très coûteuses.

La politique fiscale et budgétaire menée par la droite porte une responsabilité écrasante dans l’explosion de la dette, qui avait commencé bien avant la crise de 2008. En réduisant les recettes publiques dans des proportions alarmantes, en étant incapables de renforcer la croissance, les politiques fiscales entreprises depuis 2003, et encore plus depuis 2007, ont des conséquences catastrophiques pour les Français.

Démantèlement du système de protection sociale et des services publics, redistribution des revenus à rebours, effets macroéconomiques désastreux et véritable politique de purge budgétaire, les Français paient la facture des cadeaux fiscaux aux plus aisés.

Depuis 2003 et le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, les politiques budgétaires et fiscales menées par la droite ont provoqué une envolée des déficits et de la dette publique. Loin de stimuler la croissance et les rentrées fiscales, les mesures adoptées ont réduit les recettes, aboutissant à un creusement la dette de l’Etat alors que les collectivités locales ont pris en charge son désengagement croissant, sans déséquilibrer leurs comptes.

Une dette croissante depuis 2003

Depuis 2003, la dette publique ne cesse de s’accroître alors que le gouvernement de Lionel Jospin était parvenu à la faire reculer durablement en pourcentage du PIB. Elle s’envole à partir de 2007. Malgré une croissance supérieure à 2% par an entre 2004 et 2007, les gouvernements de droite ne sont pas parvenus à réduire l’endettement, au contraire.

La dette publique s’établit au quatrième trimestre 2009 à 1489 milliards d’euros, soit l’équivalent de 77,6% du PIB (10 points de plus en un an), alors qu’elle était sous la barre des 60% en 2002 (58,8%).

Le résultat de huit ans de gouvernement de droite : une augmentation de la dette de près de 65% !

Publié dans Politique nationale

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C
<br /> <br /> A partir des chiffres de la comptabilité, les commentaires peuvent être divers. Il y a aussi des coïncidences. Les données de la comptabilité peuvent être interpretées et une comptabilité<br /> bénéficiaire signifie une bonne gestion, et une comptabilité déficitaire signifie ......<br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> A signaler l'excellent rapport de la Cour des Comptes sur ce thème :<br /> <br /> <br /> http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/RSFPE/Rapport-situation-perspectives-finances-publiques-230610.pdf<br /> <br /> <br /> Le déficit et la dette de l'État sont mentionnés en début de document, puis comparés à d'autres pays.<br /> <br /> <br /> Un autre chapitre intéressant concerne les dépenses fiscales (appelées familièrement 'niches' fiscales). On découvre page 109 et suivantes qu'elles<br /> ont augmenté de 8,5% par an en moyenne de 2004 à 2010, alors qu'elles étaient restées stables dans les années qui précèdent 2004.<br /> <br /> <br /> Le graphique de la page 110 est très clair :<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Ces graphiques sont en effet très clairs.<br /> <br /> <br /> On pourrait ajouter au déficit et la dette une analyse similaire concernant le chômage :<br /> <br /> <br /> - Sous Jospin on observe une forte baisse de 11,3 % à 8,3% (au sens du BIT pour être homogène), sous le double effet d'une période de croissance mondiale et d'une politique<br /> spécifique (emplois aidés, 35 heures)<br /> <br /> <br /> - Sous Raffarin, c'est la stagnation avec deux effets opposés : un environnement économique moins favorable mais une démographie marquée par l'augmentation des départs en<br /> retraite<br /> <br /> <br /> - Depuis que Sarkozy est au pouvoir le chômage est passé de 8,4% à presque 10%, là aussi sous avec deux causes principales, mais cette fois négatives : la crise et la politique<br /> de défiscalisation des heures supplémentaires, qui tend à augmenter le chômage et réduire les recettes fiscales. Cette augmentation se produit en dépit du facteur démographique, qui demeure<br /> favorable comme la baisse du chômage jusqu'à 7,6% à la mi-2008 l'a montré.<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Et 'la cagnotte', vous vous souvenez ?<br /> <br /> <br /> Des économistes libéraux et la Droite repprochaient à Jospin de mettre de l'argent de côté pour les retraites (Fonds de réserve des retraites, doté d'une trentaine de milliards en quelques<br /> années).<br /> <br /> <br /> On le voit maintenant : plutôt que de baisser les impôts des plus riches pendant les années fastes, il aurait été préférable de réduire la dette.<br /> <br /> <br /> <br />
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